Tribune de Jonathan Littell, Véronique Nahoum-Grappe, Nicolas Tenzer, Bernard Golse, Pierre Lévy-Soussan et du collectif « Pour l’Ukraine, pour leur liberté et la nôtre »

Dans sa nostalgie d’une Europe Centrale vassalisée où toute contestation était écrasée d’un envoi de chars à Budapest ou Prague, le Kremlin ravage l’Ukraine depuis quatre mois sous couvert de « dénazification » et de négation de la nation ukrainienne, usant d’une stratégie de terreur qui rase les villes, massacre et viole les civils et déplace les populations. Du 24 février au 18 juin 2022, plus de 1,9 million d’ukrainiens, dont plus de 307 000 enfants, selon les chiffres officiels russes, ont ainsi été transférés de force vers la Fédération de Russie, sans garantie ni contrôles extérieurs sur leurs conditions de vie et leur avenir. Ce transfert par des couloirs d’évacuation à sens unique, vers des « camps de filtration », puis des lieux aussi retirés que Mourmansk, le Kamtchatka ou la frontière nord-coréenne, fait ressurgir le spectre des déportations perpétrées par la Russie tsariste et l’Union Soviétique...

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